mardi 19 mai 2015

Anecdote

Le 19 mai

Vous allez croire qu'on les invente et pourtant, je le jure, toutes les anecdotes rapportées ici sont véridiques. 

Moments de frayeur à Lagor !

Premier acte :
Hier, en même temps que nous, un groupe de sept "pèlerins" arrivait au gîte, à bord de deux voitures (chacun fait son pèlerinage à sa manière...). Rapidement, des éclats de voix parviennent jusqu'à nous : une des quatre femmes fait un scandale car elle a aperçu une mouche dans les sanitaires (je n'exagère pas !). Le ton monte entre cette femme et la responsable du gîte et le groupe décide de changer d'hébergement. En colère et dans la précipitation, ils chargent dans les deux voitures les bagages précédemment déposés devant le gîte. Départ en trombe  !

Second acte :
22 heures. Nous sommes déjà couchés. Je réalise que nous avons déposé nos chaussures à l'entrée du gîte (comme c'est la coutume) et que de la pluie est annoncée pour la nuit. Je descends pour les rentrer et là, surprise, plus de chaussures ! Je cherche et, ne les trouvant pas, je dois me rendre à l'évidence : nos pèlerins motorisés nous ont piqué nos grolles !

Troisième acte :
Nous réfléchissons aux solutions. 
La première qui nous vient à l'esprit : acheter deux nouvelles paires. Non ! Ce sont des chaussures offertes par nos enfants, pas question de les remplacer. 
Deuxième solution : continuer jusqu'à St Jacques pieds nus afin de nous rapprocher des conditions que connaissaient les pèlerins du moyens âge. Cette solution nous semble trop risquée pour nos petits petons, elle est abandonnée. 
Troisième solution : partir à la chasse aux voleurs. C'est celle que nous adoptons bien que la partie ne soit pas gagnée d'avance puisque nous ne connaissons ni leurs identités, ni leur numéros de téléphones...

Quatrième acte :
Nous décidons de téléphoner à tous les gites et hôtels de la région, en leur demandant s'ils n'ont pas reçu un groupe de sept personnes arrivé à l'improviste le soir même. 
Après de très nombreux appels (les lieux d'hébergement ne manquent pas dans le coin...), nous finissons par dénicher la bande qui se cache dans un gîte non loin de là. 
Finalement, l'histoire se termine un peu tard dans la nuit : un vehicule arrive au gîte et trois messieurs en sortent "tout penauds", nos chaussures à la main, nous expliquant que leurs femmes (toujours elles...), dans la précipitation, avaient chargé nos chaussures dans les coffres. Ils nous précisent tout de même qu'ils devaient repartir dans le Vercors le matin à la première heure et que nos chaussures auraient suivi le même trajet s'ils n'avaient pas été prévenus à temps...

Tout est bien qui finit bien !


7 commentaires:

  1. Pour éviter ce genre de mésaventure, pourquoi ne pas dormir avec vos chaussures aux pieds !
    Bonne nuit ...
    Buon camino

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  2. Hi hi heureuse pour vos petits pieds. Isabelle
    Votre amie québécoise. Xx

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  3. Bravo, il fallait les retrouver ces petits chenapans qui ne pensent pas aux pieds des autres !
    On préfère vous savoir à l'aise dans vos " baskets ".
    J'espère que vous avez au moins gagné le soleil. Bises. Thérèse

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  4. Du même auteur :

    o "Deuxième solution : continuer jusqu'à St Jacques pieds nus afin de nous rapprocher des conditions que connaissaient les pèlerins du moyens âge »

    o « je crois l'avoir déjà dit, pèlerinage n'est pas obligatoirement synonyme de pénitence »

    On comprend donc pourquoi « Cette solution… est abandonnée »

    Quel discernement ! On ne peut qu'approuver.
    Bises
    Jacques

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  5. Autre avantage de dormir avec ses chaussures aux pieds, c'est qu'elles sont sèches le lendemain matin, mais en se levant il faut laver le sac à viande et espérer qu'il sera sec le soir pour recommencer....
    Mais c'est une fausse bonne idée, même s'il est prévu du soleil pour demain...
    Je confirme que des disparitions de chaussures existent, car j'ai vécu la même mésaventure qui s'est elle aussi bien terminée, mais le temps de la recherche est angoissant...
    Bises et bonne journée.
    Marie Claude et Jean François

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  6. Depuis le jardin d'Eden c'est toujours la faute des femmes.....!???

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