Hé oui ! La douleur engendrée par la périostite était vraiment trop forte et malgré la meilleur volonté il aurait été déraisonnable d'essayer de poursuivre la descente qui mène à Fonfria. Car le problème, ce sont les descentes : la longue et difficile montée jusqu'à O Cebreiro s'était passée sans trop de problèmes, mais dès que la pente est devenue négative, la douleur est revenue pour devenir intolérable. Du coup, notre programme va être un peu modifié : nous avons décidé de "sauter" l'étape de demain (31 km avec 1100 m de descente cumulée...) afin de permettre à Martine de récupérer. Les autres étapes sont plus courtes, et surtout beaucoup plus plates, la dernière ligne droite ne devrait donc pas poser de problème. Donc, demain, repos et taxi !
La journée avait pourtant bien commencé avec une longue ascencion dans un cadre exceptionnel et par un temps magnifique, pour nous permettre de passer en Galice. Ce fut un vrai régal pour les yeux. Pour le reste, ce sont les aléas de ce type d'aventure, nous le savions au départ et les aspects positifs de ce que nous avons vécu depuis deux mois sont tellement importants que, quoiqu'il arrive, l'expérience sera, de toutes façons extraordinaire.
40 km en taxi contre 1522 km au départ, Saint Jacques vous le pardonnera sans pb. Vincent reparti avion ce midi direction Boston - maison vide - nos souhaits de récupération rapide pour Martine - biz -
RépondreSupprimerBon courage ma petite maman !! On pense fort à vous deux , gros gros bisousssss
RépondreSupprimerDans une aventure comme celle ci, il y a parfois ... un os ! Enfin Guy , légère comme elle doit être après tout ce chemin , tu aurais pu prendre MARTINE SUR TON DOS - Jacques B.
RépondreSupprimerBonne récupération. Sur le tour de France aussi il y a des journées de repos. Ne soyez pas décus, Martine aura bien gagné le maillot du plus combatif. Bises.
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